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My New Jersey Experience
2 septembre 2006

Once in a lifetime ...

canevasC'est plus qu'une supposée attractive rengaine publicitaire, plus qu'un trait de comportement, presque un syndrome. Once in a lifetime, c'est la chance d'une vie. Non tantum c'est vivre aujourd'hui ce qu'on ne pourra pas vivre demain, sed etiam, c'est vivre aujourd'hui ce qu'on n'aura plus envie et plus besoin de vivre demain.
C'est le mariage d'un "On ne fera pas ça quand on sera vieux", et d'un "Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras", un "Carpe diem" íncompris qui se serait pris les pieds dans un tapis de jeunisme, la rencontre de "Il faut le faire une fois dans sa vie" et de "Ça vaut le coup" qui aspirent tous deux à l'imparfait, l'aggrégation d'un "Les voyages forment la jeunesse" et d'un "On dormira quand on sera mort". C'est emmagasiner des souvenirs qu'on a toujours voulu avoir dès que l'opportunité se présente, réaliser sa vie cinématographique, avec ses rétines (et éventuellement la carte mémoire d'un appareil photo numérique) pour pellicule. Et si pour ce faire, il faut mobiliser des ressources d'audace, de courage, de résistance à la fatigue et de monnaie autrement supérieures aux exigences quotidiennes moyennes, on le fait. Period. Et avec bonne humeur et conciliation encore.

Poussé par l'envie de pouvoir raconter ce qu'on a fait, à moins que ce ne soit celle de faire ce qu'on a annoncé, on court d'attrapes-touristes en réelles satisfactions, au fil des maronniers touristiques. Et parfois, parfois seulement, dans un instant de distanciation, on se dit que ces monuments, ces villes, ces lieux si présents dans notre icônographie culturelle sont en fait des monuments, des villes, des lieux qui ne gagnent eux-mêmes que les gages des guides touristiques à être visités, qui n'apportent pas nécessairement à la hauteur des attentes, et qui apporteraient peut-être si on avait le temps d'en saisir plus, ou simplement d'y vivre. Parfois le tourisme frise le non-sens. Et pourtant, les excursions se succèdent, au rythme des bus bourrés d'asiatiques, parce que le dire ne suffit pas. Il FAUT "être témoin", se "rendre compte par soi-même", pousser l'expérience, parce que parfois, parfois également, on a de belles surprises, et on a la chance de vivre le moment béni du touriste, celui où la fascination justifie et glorifie les efforts consentis ...

L'occasion fait souvent le larron, et le larron, c'est souvent moi.

Sam, made by occasions.

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Commentaires
E
je débarque tout juste sur ton blog, qui vient de trouver sa place dans mes favoris, prochain jour de glandouille, promis, j'en lis plus ! J'adore ton style et je me reconnais completement dans cet article ! D'ailleurs, j'en ferai bien une copie, tellement c'est joliement écrit....
M
Salut! J'espère que t'as aimé ton séjour à San Francisco. Mon commentaire n'est encore pas bien placé puisque je voudrais te poser une question concernant Atlantic City. J'aimerais bien y aller avec des copines qui n'ont pas 21 ans, est-ce qu'ils vérifient vraiment les ID ? est-ce juste quand tu consommes de l'alcool ou même pour rentrer dans le casino? si t'as l'info merci de me tenir au courant, ça serait sympa. A+
J
Lol c'est toujours un plaisir de te lire. Je viens d'ecrire un truc sur mon blog et je suis content de ne t'avoir lu qu'apres, la vile et basse competition stylistique qu'aurait immanquablement instaure cette lecture dans l'ecriture de ma projection life-istique sur le web aurait a coup sur ruine tout effet comique, inspire, intuitif et spontane et du meme coup rallonge mes phrases comme celle ci pour finir dans un monologue monophrasique d'un style monotonique digne d'un moniteur de monoski et lasse a coup sur les quelques pauvres lecteurs dont le passage sur nos blogs reflete le manque a vivre dans leur realite ainsi que l'enormite de temps libre que ces ames sans but ont reussi a accumuler. Je suis donc content de n'avoir a me lacher quand dans les commentaires de ton blog. Pour toute reclamations, veuillez laisser un message sur le telephone que je n ai pas. bon voila j ai vini vidi un peu vici, j aurais pu faire un commentaire plus construit mais alea jacta est, et qui vivra verra. <br /> un bisous sur la cuisse pour mon sampedia (aucune homosexualite declaree dans ce geste bien que je n'ai rien a reprocher a ceux qui aiment les poils de barbes qui grattent la nuque tant que ce n'est pas la mienne... de nuque...)
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