So, I am getting older again!
Vingt-quatre. La vingt-quatrième aura été d’assez loin la plus riche. Comme à chaque fois ces dernières années à cette saison, il y a ce sentiment de laisser derrière soi un palier, autrefois anticipé, aujourd’hui révolu. Avec les inévitables comparaisons que cela entraîne. Vingt-quatre sonne étrangement exponentiellement plus adulte que vingt-quatre moins un. J’en connais qui à cet âge sont sur le point de se marier, voire savent avec quasi-certitude ce qu’ils feront dans six mois, avec qui et à quel endroit. J’ai de l’admiration pour eux. Mais ça n’est clairement ni mon cas, ni mon intention. Pour le moment en tout cas.
J’ai passé le week-end de mon anniversaire à parler anglais avec des américains, à baragouiner de l’allemand avec des autrichiens, à ânonner de l’espagnol avec des mexicaines, à bafouiller de l’afrikaans avec des sud-africaines, à bredouiller du français avec des suisses et quelques français à l'occasion. Il y a eu de l’animation, des rencontres, encore et toujours, des danses latines, des cris, des rires multilingues, et un lever de soleil admiré par la fenêtre du balcon, le tout en guise de répétition d’une vraie fête d’anniversaire qui aura lieu la semaine prochaine pour des raisons obscures et complexes de calendrier.
Honnêtement, les visages et les accents, je ne pourrais me souvenir de tous. Mais il restera cette indescriptible atmosphère, qui aura rendu mon séjour si riche. Cette dernière a néanmoins le tort de peu m'aider à déterminer ce que sera l’an vingt-cinq. Il va sans doute falloir attendre une douzaine de mois pour savoir.
Merci à ceux qui y ont pensé. Retardataires, il y a de la place dans les commentaires.
Sam, as old as a day in Jack Bauer’s life is long, but in years.