Catch up
Cher lecteur,
Contrairement à ce que tu pourrais croire vue la fréquence de mes derniers billets, non je ne suis pas encore mort d'obésité. Et au cas où ça t’intéresse, tout va bien.
Dernièrement, disons que j’ai été occupé. Ecriture d’un article qui n’en finit pas de ne pas vouloir se terminer, quelques départs, quelques arrivées, quelques rencontres, quelques soirées newyorkaises, beaucoup de soirées princetoniennes, un déménagement à l’Appart, où j’ai enfin, après dix mois, une chambre. Et puis après quelques mois plutôt calme, l’Appart a retrouvé son activité de fin de semaine. Pas un samedi soir depuis un mois où moins de dix personnes y ont passé la nuit. Il y a même eu le week end dernier, une ghost party, une soirée, annulée au dernier moment sans que nous soyons au courant. Quand la before et l’after se touchent ... c'est party remise.
J’ai suivi la campagne électorale avec attention et un intérêt moyen. J'ai été surpris de la voir s'installer jusque dans ma boîte mail, puisque j’ai reçu la lettre aux français établis à l’étranger de Nicolas Sarkozy. J’attends celle de François Bayrou (The neither/nor candidate, selon le New York Times, une traduction efficace de "troisième homme"), que d’autres ont reçu. Pas de nouvelle de Ségolène Royal. Je vais même pouvoir mettre mon bulletin dans l’urne à domicile, puisque Princeton abrite un bureau consulaire.
L’autre préoccupation du moment, c’est ce qu’il adviendra de ma peau quand la parenthèse Princeton sera terminée. Les paramètres : prêt étudiant, envie de faire de la recherche, prêt étudiant, envie de continuer à l’étranger, prêt étudiant … Je n’ai pas encore la solution mais j’y travaille.
Aujourd’hui, c’est un anniversary pour moi. Cela fait exactement un an que j’ai posé le pied sur le sol US, que je n’ai quitté que trois semaines depuis. Ce fut une bonne année. Très riche. Mais il est trop tôt pour en faire en bilan. Dans trois mois je quitterai cet endroit. J’irai vraisemblablement faire autre chose, ailleurs, ce qui ne veut pas dire que je ne sais encore ni quoi, ni où ...
Ce blog a donc également fêté sa première bougie. Presque soixante-dix billets, à intervalles soigneusement irréguliers, soit une moyenne bien meilleure que ce que je m’attendais à tenir, malgré la récente baisse de régime. Il fut aussi mon meilleur vecteur de communication (souvent unilatérale, hélas) avec le monde extérieur, avec la France. L’exercice d’écriture fut en tout cas enrichissant.
Je pense retrouver un rythme d’écriture régulier très bientôt. D’ici là, bon vent.
Sam, back on track