Paris-New York : départ de Velars, arrivée à Princeton
Un voyage de 24 heures …
Parti
de Velars sur Ouche à 5h50 du matin, heure française, 2 heures de train
pour aller à
Roissy, Arrivé trois heures avant le départ prévu de l'avion,
changement de vol
pour cause de perturbations à Francfort, pris un vol deux heures plus
tôt que
prévu, un peu d'inquiétude pour mes bagages probablement enregistrés sur
un autre vol, puis attente à Francfort dans une salle pleine de juifs
habillés comme
Rabbi Jacob, un vol presque à l'heure, puis un vol de huit heures pour
débarquer enfin sur le sol américain, aéroport John F. Kennedy, New York. Trente minutes d'attente à la
douane,
puis la joie de voir que mes bagages, même enduits d'une matière indéfinissable
et littéralement déchirés par le personnel d'un des trois aéroports
visités, m'avaient suivi. De
là, tentative de se faire transférer vers l'aéroport de Newark (ouest
de New York), par une
navette réservée sur Internet. Incompréhension entre la fille de la
confirmation par téléphone qui me dit d'attendre dans l'aéroport, et le
personnel de
l'aéroport qui me dit d'attendre dehors. Résultat je rate la navette de
17
heures (heure locale, il est déjà minuit du matin en France). La
suivante est
90 minutes plus tard … Entre temps, j'ai confirmé que je serai à
l'heure à la
personne qui doit venir me chercher à Newark, et qui n'a pas de
portable … Arrivé à Newark à la nuit avec 65 minutes de retard. Et
Newark est un aéroport international, avec trois terminaux qui ont
chacun
trente portes, où il n'est pas évident de trouver quelqu'un qu'on n'a
jamais vu. Résultat, je
prends un train, qui a la porte la plus lourde du monde, et qui m'amène
à
Princeton Junction, qui est aussi loin de Princeton que la gare TGV
d'Avignon d'Avignon. De là, un bus, jusqu'à Princeton
University et de là, un taxi qui m'emmène à l'hôtel où j'ai ma
réservation, en
repassant par Princeton Junction (sic) … C'est là que j'échoue
finalement et que la blonde Tanya, réceptionniste, m'annonce que la
personne qui devait me récupérer
est passée trois heures avant, se demandant où je pouvais bien être. Il
est alors
4h30 du matin, heure française, et j'ai l'impression d'avoir traversé
la moitié
du monde, ce qui n'est pas loin d'être vrai. J'ai les mains pleines
d'ampoules,
à force de traîner mes 42 kilos de bagages … Bien mérité de dormir dans
cette chambre d'hôtel que je découvre avec enthousiasme : un lit
gigantesque, une vraie salle de bain, une grosse télé, une
connexion Wi-Fi, etc. Siemens ne fait pas les choses à moitié.
Et
voilà comment je me suis retrouvé, les mains douloureuses et les yeux gonflés, prêt à me
lancer dans mon stage, mais aussi et surtout dans la découverte
culturelle de ce pays, ou
pour être plus réaliste, de cette partie de ce pays (de cet état ?).
J'anticipe déjà le sac à dos, la carte qui se
retourne dans le vent, la transpiration à cause du sac, l'appareil
photo à
portée de main, les restaurants, les sandwichs dans les parcs, les
files
d'attentes aux curiosités, le guide dans la poche kangourou, le nez
imprudemment en l'air, les photos ratées, les lunettes de soleil et le
bermuda. Toutes ces choses qui font d'un touriste un touriste, en somme.
D'autres nouvelles bientot, tous les commentaires sont bienvenus.
Prenez soin de vous.
Sam.